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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:45

 

N'Kob, vendredi 28 mars 2014

 

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Le drapeau berbère c'est le signe de la liberté, le dernière lettre de l'alphabet,  comme Zid, ce qui veut dire Allez...

 

 

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Le Jbel Saghro est situé au delà du Haut Atlas à l'est, dernière chaine de montagne avant le désert.

 

 

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A N'kob, au pied du Saghro et de ses 2700m d'altitude, casbah en terre, oasis de palmiers, le décor nous va bien...

 

 

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Prêts à marcher 4 jours ?

 

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« Il est des heures à part,

des instants très mystérieusement privilégiés,

où certaines contrées nous révèlent, en une intuition subite, leur âme,

en quelque sorte leur essence propre,

où nous en concevons une vision juste, unique

et que des mois d’étude patiente ne sauraient plus

ni compléter, ni même modifier. »


 

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Après la marche, la pause

 

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Après la pause, la marche... puis le bivouac

 

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Les mûles aussi se reposent

 

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Les mûletiers aussi

 

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Pendant que Naïma, notre guide berbère, nous surveille de haut...

 

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Et nous voila repartis...

 

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Murs de pierres construits savamment ou naturels...

 

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L'éléphant ...

 


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« Nomade j’étais,

quand toute petite je rêvais en regardant les routes,

Nomade je resterai toute ma vie,

amoureuse des horizons changeants, des lointains encore inexplorés.»

 

 

 

Les nomades ont choisi les zones les moins arides pour planter leur khaïma 

 

 

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Femme nomade en train de tisser un pan de la tente en laine de chèvre... Patience Patience...

 

 

 

 

 



 

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Chez les nomades "on ne donne pas, on partage"

 


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  Seuls les yeux ne vieillissent jamais : l'âge passe et ne touche pas le regard.

 

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Encore un bivouac et un diner aux saveurs grandioses, question de doigté !

 

 

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Fin de bivouac, le départ le matin

 

 

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Une dernière pause pour déjeuner

 

 

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Et le désert vous salue bien

 

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Chaque personne est une armoire pleine d'histoires, il suffit d'ouvrir les tiroirs, c'est comme un chapelet qu'on égrène. 

 

 

   La liberté n'est rien si elle ne respire pas dans le corps et l'esprit de l'homme, de tous les hommes, sans distinction ethnique, religieuse ou géographique.

 

 

Les deux extraits "nomades" sont de Isabelle Eberhardt (Exploratrice Genève 1877, Aîn Sefra désert algérien 1904)

Les trois derniers sont de Tahar Ben Jelloun

 

 

 

 

 

 

Encore un mot

Au sein du Jbel Saghro les monts Bougafer...

Bougafer ?

pour ceux à qui ça évoque quelquechose voici l'histoire contée par un marocain contemporain,

pour les autres pas la peine de lire les livres d'histoire de france reconstituée,

sauf à relire "Les aspects positifs de la colonisation" de N.S.

Sinon à bientôt...

 

 

Histoire: la bataille de bougafer, une épopée à jamais mémorable

Les autorités françaises de l’époque sont rentrées au Maroc,  officiellement dans le but de pacifier le sud marocain, en 1901.

Elles ne sont arrivées à Jabel Saghro, une montagne de l’anti-atlas, qu’en 1933 soit 32 ans après le début de la colonisation appelée protectorat à l’époque. La résistance berbère était alors à son apogée mais avec des moyens primitifs.

C’est le 13 février 1933 qu’une bataille éclata, dans une montagne appelée « Bougafer », entre la résistance berbère et l’armée française composée principalement de la tribu des « glouas » et présidée par le pacha de Marrakech de l’époque le « Glaoui ».

Elle fut l’une des plus sanglantes et des plus meurtrières guerres coloniales, l’une des plus dures et des plus coûteuses de l’armée française au Maroc.

 

 

La France vit alors une grave crise politique. Les gouvernements se forment et se décomposent. Lorsque Edouard Daladier est nommé président du Conseil, le 31 janvier 1933, (le jour même de l’accession d’Hitler à la chancellerie allemande), l’armée française, qui peine toujours à parachever sa mission de  "pacification" du Maroc, est aux prises avec les tribus berbères de l’Atlas.

Celle des Aït Atta, notamment. Les Aït Atta sont des gens simples mais vifs. Ils ne se laissent guère impressionner par les représentants de l’autorité coloniale et sont prêts à mourir pour défendre leur dignité. Ils sont convaincus de la légitimité de leur action.

 

Quand le Glaoui, le Pacha de Marrakech, est chargé par les autorités françaises de mener des « Harka » contre eux et que leur chef (Amghar) est assassiné, les Ait Atta se dressent comme un seul homme. Ils entrent en dissidence ouverte contre l’autorité coloniale, commencent à harceler ses troupes et s’activent dans des guérillas téméraires. Leur bravoure est sans limite. Ils la confirmeront dans la confrontation héroïque et inégale de Bougafer.

 

Leur chef, Assou Oubaslam, de son vrai nom Issa Ou Ali N’Ait Baslam, fait « Amghar » de la tribu un an auparavant, est un homme au visage beau et grave, au corps maigre et musclé, impassible et indifférent d’apparence, mais fier, plein de dignité, et qui impose la confiance. Quand les autorités militaires françaises lui intiment, dans une lettre, de cesser ses incursions, il répond par une phrase restée célèbre: « Que celui qui a écrit cette lettre, vienne ici chercher la réponse ».

 

Le défi est lancé. Les Aït Atta sont prêts pour la confrontation. Ils se sont retranchés dans le Djebel Saghro, au sud du Haut-Atlas. C’est là, que dès le début de l’automne, chassé par le vent glacial qui commence alors à souffler sur la région, ils viennent faire paître leurs troupeaux, s’abritant sous des tentes nomades tissées de poils de chèvre. Ils connaissent le moindre coin et recoin du terrain. Les Aït Atta sont vite rejoints par les tribus de la région et par de nombreuses autres venues d’ailleurs. Toutes ont accouru par familles entières avec leurs troupeaux et leurs armes.

 

L’armée française qui s’avance sur eux est menée par des généraux des plus chevronnés et des plus aguerris de France, comme Catroux et Giraud, commandants respectifs des régions de Marrakech et de Tafilelt. Elle dispose d’une armée de 83.000 hommes surarmés regroupant des unités de Goums, des partisans du Pacha Glaoui, des guerriers des tribus soumises, des unités de la Légion étrangère et des spahis algériens, le tout appuyé par 44 avions de guerre et par une artillerie de gros calibre.

 

Le groupement qui s’abrite dans le Saghro compte, lui, environ 800 familles. Les guerriers disposent, tout au plus de 2000 fusils. Des fusils d’artisanat. Des « Moukkouhla ».
Ils allaient se retrouver à un contre 4000 face à l’armée coloniale.

Les forces sont, certes, inégales, mais les résistants vont s’opposer aux troupes coloniales, très supérieures en nombre et en armement. Une résistance acharnée, bien organisée et disciplinée débute. La connaissance parfaite du terrain est une arme redoutable à leur avantage. Toutes les tentatives d’avance de l’armée coloniale sont repoussées.

 

 

Résistance acharnée

La résistance des Aït Atta, attestent les témoignages de l’époque, dépassait tout ce que les Français pouvaient imaginer. Ils avaient en face d’eux les tribus les plus guerrières du Maroc.

La résistance est si acharnée que le général Huré, qui commande les troupes françaises au Maroc, décide de prendre, lui-même, en mains le commandement de l’opération. « Aucune campagne coloniale, dans aucun pays, n’aurait pu briser une telle résistance de l’homme et du terrain », témoigne le romancier Henry Bordeaux.

« Il fallait donc recourir à d’autres moyens pour réduire cet ennemi acharné dans son formidable bastion : le bombarder sans répit, jour et nuit, lui enlever les points d’eau, le resserrer dans son réduit et le contraindre à y demeurer avec son bétail mort, avec ses cadavres… ».

 

La bataille entre alors dans une nouvelle phase. L’artillerie coloniale commence à marteler la citadelle de jour et de nuit. Un déluge de feu se déchaîne sur elle venant de la terre et du ciel. Les résistants sont acculés mais ne cèdent pas. Ils sont décidés à combattre jusqu’au dernier. Les hommes comme les femmes.

 

De toutes les guerres connues, les femmes, n’ont jamais joué un rôle aussi prééminent et admirable que pendant la guerre de Bougafer. Elles assuraient les arrières, préparaient les vivres et les munitions, soutenaient et vivifiaient la flamme des combattants et les encourageaient par des youyous stridents que les échos des montagnes amplifiaient. Elles défiaient les mitrailleuses braquées sur les points d’eau en allant y remplir leurs cruches pour approvisionner les résistants. Beaucoup de femmes tombaient, mais d’autres arrivaient aussitôt.

 

Après quarante deux jours d’enfer, les Français ont perdu 3500 hommes dont 10 officiers. Les résistants, eux, ont perdu 1300 combattants. Parmi les victimes, il y a eu beaucoup d’enfants, de femmes et de vieillards.
Acculés, cernés, extenués par la faim et la soif, les résistants vont se rendre. Mais, malgré la situation difficile, voire intenable, la reddition ne se fera que par la négociation.

 

Le 25 mars 1933, Assou Oubaslam, en compagnie de ses « compagnons » descend de sa forteresse, droit impassible. Il échange une poignée de mains avec le général Huré. Le spectacle est émouvant. Oubaslam dicte ses conditions. Le général Huré les accepte. C’est la paix des braves. L’honneur et la fierté des Aït Atta n’en sont que plus renforcés.

 

Après l’indépendance, Assou Oubaslam fait allégeance au roi Mohamed V. Il sera nommé caïd et le restera jusqu’à sa mort, le 16 août 1960. Il aura laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du Maroc.

 

L’oncle de mon père faisait parti de ses résistants. A la fin de la bataille, Assou Oubaslam était donc nommé, par les autorités coloniales, représentant officiel de la tribu des Ait Atta de Jebel saghro. Il a fallu que toutes les familles s’inscrivent sur le registre de l’Etat civil mis en place par les autorités. L’oncle de mon père, comme chef de notre famille, décide alors de changer de nom qui était à la base Ait ou alla. Il choisit alors BOUGAFER en hommage à tous ses compagnons avec qui il avait résisté et surtout en hommage à cette montagne.

Remarque : Ce récit est conforme à ce que l’oncle de mon père m’avait raconté. Un passage est tiré du site Wabladi. Un grand merci pour cet hommage à tous les résistants

http://mbougafer.info/?p=117

 

 


 


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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 23:14

Essaouira, dimanche 17 mars 2014

 

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A Marrakech, d'abord un jus d'orange... sur la place

 

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Où est-on ? C'est tout droit, Nichen Main droite main gauche...

 

plombier


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La Koutoubia, ses palmiers et son éclairage public...

 

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Et à Essaouira c'est Gargamel qui nous guide dans les petites rues de la médina

 

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Les peintres et leur cliente

 

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Dans le port d'Essaouira y'a des marins qui pêchent...

 

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Bezef...

 

 

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A table !  Au marché au poisson, ça vient, pas d'impatience...

 

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Et les citrons du haut Atlas ?  Bleti chouïa...

 

citron

 

 

 

Yallah, Safi...

 

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Besslamah

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 06:59

 

Agra mercredi 4 décembre 2013

 

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Et encore un train de nuit ! on aime...

 

 Le réseau ferroviaire en Inde c'est 63 000 kilomètres de lignes. C'est l'un des réseaux de chemin de fer les plus longs et les plus chargés au monde, il transporte plus de 5 milliards de passagers et 350 millions de tonnes de marchandises par an...

 

 

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Derrière la vache sacrée, la gare !


 

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Notre train sera facile à trouver cette fois, c'est écrit sur le panneau

 

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Pas un rat dans la gare de Varanasi? Ah si !

 

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En tête et en queue de train, un demi wagon pour les handicapés, c'est classe !


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Et nous voila installés confortablement en AC3 Tiers comme d'habitude; à 30km/h de moyenne et trois heures de retard, ce sera 18 heures de trajet, ça s'annonce bien.

Mais c'est pour la bonne cause: aller à Agra voir....

 

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le Taj Mahal...

 

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Ce n'est pas la cathédrale de Cologne ou d'Amiens, mais c'est tout en marbre. Le Maharadjah qui l'a fait construire (de 1631 à 1644) a entraîné son pays dans la ruine...  30 ans avant Versailles ! (même besoin de montrer sa richesse et de la perdre en même temps)

 

 

 

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Ici partout des haut-reliefs taillés dans le marbre et des inscrustations de pierres pécieuses (que les anglais déroberont)

 

 

 

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  "Je ne voudrais pas vivre dans un monde sans cathédrales. J'ai besoin de leur beauté et de leur grandeur. J'ai besoin d'elles contre la vulgarité du monde. Je veux élever le regard sur les verrières illuminées des églises et me laisser aveugler par leurs couleurs mystérieuses. J'ai besoin de leur éclat : j'en ai besoin contre les couleurs sales des uniformes. Je veux me laisser envelopper par la froideur austère des églises.

 

 

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J'ai besoin de leur silence impérieux. J'en ai besoin contre le braillement sans âme des cours de caserne et le bavardage spirituel des béni-oui-oui. Je veux entendre le frémissement de l'orgue, le déluge aérien de sons. J'en ai besoin contre la farce stridente des marches militaires. J'aime les gens qui prient. J'aime les regarder.

J'en ai besoin contre le poison malicieux du superficiel et du vide de la pensée. Je veux lire les mots puissants de la Bible. J'ai besoin de la force irréelle de leur poésie. J'en ai besoin contre la dilapidation du langage et la dictature des slogans. Un monde sans ces choses serait un monde dans lequel je ne voudrais pas vivre.

 

 

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Mais il y a un autre monde dans lequel je ne voudrais pas vivre : le monde où le corps et une pensée indépendante sont disqualifiés et où les meilleures choses que nous puissions expérimenter sont dénoncées comme des péchés. Le monde qui demande l'amour des tyrans, esclavagistes et assassins, que leurs pas de bottes brutaux se réverbèrent au long des rues dans un écho assourdissant ou qu'ils se glissent en catimini avec un silence félin tels des ombres peureuses au long des rues et touchent leurs victimes au cœur avec de l'acier perçant.

Ce qui est le plus absurde est que les gens sont exhortés depuis la chaire à pardonner à de telles créatures et même à les aimer (...). J'aime le mot de Dieu car j'aime sa force poétique. Le nom de Dieu me dégoute car je hais sa cruauté. »

 

 

 

Discours de fin d'études du séminariste portuguais Amadeu de Prado, poète catholique et révolutionnaire (du temps de la dictature Salazar), personnage central du roman:


Train de nuit pour lisbonne,

Pascal Mercier, philosophe et écrivain suisse de langue allemande.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 06:53

 

 

Varanasi / Bénares samedi 30 novembre 2013

 

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La boucle du gange au pied de Varanasi est impressionnante... Le gange, longueur 3000 km est sujet aux moussons, son débit passe de 2000 m3/seconde à 40000 et son niveau à Varanasi peut monter de plus de 20m !

 

La ville de Varanasi (mieux connue sous le nom de Bénares) a sans doute été crée 6 siècles avant notre ère...

 

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27 siècles que le gange est considéré par les hindous comme sacré: l'eau du Gange possède la vertu de purifier le corps des humains et de libérer l'âme des défunts.

 

 

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Au lever du jour...

Le bain dans le Gange est censé laver de tous les péchés... Les ghats, berges en escaliers de pierre permettent aux dévots hindous de descendre au fleuve pour y pratiquer les ablutions.

 

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L'immersion dans le Gange lave donc le croyant de ses péchés et la dispersion de ses cendres dans le fleuve peut apporter une meilleure vie future et même permettre d'atteindre plus tôt la délivrance...

 


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Et en amont et en aval des ghats de purification, d'autres ghats sont réservés aux crémations (interdits de photos) et les cendres et/ou les restes des corps non complètement calcinés sont jetés au fleuve...

 

 

 


 

Bon, tout ça n'arrête pas le commerce de Mohhamed Farrouke... 


 

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... ni ses métiers à tisser Jacquard qui semblent venir tout droit de la Croix Rousse...

 

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Retour sur le Gange, au crépuscule, cérémonies sur les ghats, les touristes étrangers y sont moins nombreux que les fidèles indiens :

 

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... Tiens un Sadhu !

 

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Une petite lampe à huile sur une feuille, posée délicatement sur le gange, part avec lui pour un long voyage: c'est un gage de bonheur pour soi, sa famille...

 

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ou son couple en particulier le jour de son mariage !

 

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Prière...

 

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Jugeant qu´il n´y a pas péril en la demeure
Allons vers l´autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l´allure, il arrive qu´on meure
Pour des idées n´ayant plus cours le lendemain
 

 

Or, s´il est une chose amère, désolante
En rendant l´âme à Dieu c´est bien de constater
Qu´on a fait fausse route, qu´on s´est trompé d´idée
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente

 

 

Georges Brassens
 

 

 

 

 


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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 05:54

 

 

Khajuraho, lundi 25 novembre 2013

 

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A la recherche du tantrisme... les temples de Khajuraho...

 

 

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Œuvre de la dynastie des Chandella, qui connut son apogée entre 950 et 1050, les temples de Khajuraho dont il ne subsiste plus qu'une vingtaine se répartissent en trois groupes distincts.

Ils appartiennent à deux religions différentes, l'hindouisme et le jaïnisme et réalisent une synthèse exemplaire entre l'architecture et la sculpture.

 

 

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Dans le Sanātana Dharma (सनातन धर्म), les Apsara sont des nymphes célestes d'une grande beauté, sorties des flots. Elles symbolisent le plaisir des sens et de l'esprit. On dit qu'elle connaissent 64 manières d'éveiller les sens.

 

 

 

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Lorsqu'un ascète acquiert trop de pouvoirs, le dieu Indra lui envoie quelques Apsara, auxquelles il ne peut que succomber et en perdre ses pouvoirs.

Elles sont généralement représentées comme de belles jeunes filles aux courbes sensuelles, légèrement vêtues et aux seins nus.


 

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Le tantrisme :  il ne s'agit pas d'une simple pratique sexuelle, mais d'une conception philosophique indo tibétaine, qui associée au sexe, est source d'extase spirituelle.

 

 

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Le sexe n'est, dans ce cas, qu'un instrument de la spiritualité, un outil permettant de créer un état de fusion entre la conscience (de l'être) et l'énergie vitale. 

 

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Selon cette philosophie en effet, l'extase digne de ce nom n'est que l'aboutissement d'un processus de méditation où le sexe est utilisé comme vecteur pour arriver à la jouissance de l'esprit.

 

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Les adeptes élèvent le sexe au rang du divin, du sacré. Dès lors, l'union sexuelle devient une sorte de processus destiné à produire de l'énergie vitale et à favoriser l'épanouissement et la connaissance de soi.

 

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  A côté des temples, à la recherche de l'eau (pas très claire) ...

 

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Un peu plus loin, à Panna, à la recherche de l'or (ou pas) ...

 

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  Puis plus concrètement encore, à la recherche du train de nuit pour Patna...

 

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A la recherche de la sortie de la gare de Patna ...

 

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A la recherche du meilleur hotel de Patna ...

 

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A la recherche de l'entrée du meilleur hotel de Patna ...

 

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"Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine… Elles est mortelle".

 

Paulo Coelho


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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 12:37

 

Orchha, samedi 23 novembre 2013,

 

 

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15 roupies (0,18 euro) pour le timbre de la carte postale que vous ne recevrez pas...

 

 

L'Inde est le deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine et compte environ 1,2 milliard d'habitants sans doute plus encore.

C'est un pays jeune avec 560 millions de personnes de moins de 25 ans.

 

 

 

D'abord pour se mettre dans le coup, il faut savoir qu'ici, un boulot basique, genre casser des cailloux sur une route en plein soleil, est payé 200 roupies par jour (2,40 euros)...


 

30 roupies (0,36 euro) pour un kilo de tomates au clock tower market de Jodhpur...


tomate

 

 


30 roupies (0,36 euro) pour un kilo de très belles petites aubergines longues dans les rues de Jodhpur...

 

aubergine

 

 

 

20 roupies (0,24 euro) pour un Coca ou une bouteille d'eau minérale d'un litre avec bouchon cacheté,


150 roupies (1,80 euro) pour une bière en bouteille de 70cl

 

mais...


40 à 50 roupies (0,48 à 0,60 euro) pour un litre de lait frais distribué dans les rues à Bundi, c'est très cher pour eux... Est-ce du lait de vaches sacrées ?

 

lait

 

 

 et seulement 57 roupies (0,68 euro) pour un litre de diesel,

 



à partir de 300 roupies (3,60 euros) pour un sari en coton de 6m de long (Jodhpur)

 

sari

 

 


50 roupies (0,60 euro) pour un cadenas à clé plate qu'il faut les deux mains pour le fermer (marché de Bundi), ils s'en servent pour fermer les chambres d'hotel, c'est pas pratique masi c'est pas cher...

 

 

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250 roupies (3 euros) pour 300 km en bus (5 à 6 heures), si on réserve au point de départ on peut avoir une vraie place assise à soi tout seul et personne ne vous la prend ... 

 

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1500 roupies (18 euros) pour 18 heures de train avec un lit en classe AC3 (Air Climatisé, 2 fois 3 lits par compartiment ouvert sur deux autres couchettes) ...


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300 roupies (3,60 euros) pour une nuit dans une chambre single avec SDB, et 400 (4,80 euros) pour une double: c'est notre record à Bundi !

Souvent c'est beaucoup plus cher : jusqu'à 800 voire 1000 roupies (12 euros), ici à Jodhpur...

 

 

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15 roupies (0,18 euro) pour un pièce à laver à la Laundry du quartier, ici à Udaipur avec l'eau du lac... (une paire de chaussettes compte pour une seule pièce)

 

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5 roupies (0,06euro) pour un chapati à Ranakpur, préparé par une bishnoï gracieuse...


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6 roupies (0,07euro) pour un samossa à Massi, un bled perdu à 30km à l'est de Chittorgarh ...

 

 

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Le record: 76 roupies (0,92 euro) pour un en cas de midi à 5 (avec samossas et chaï), dans l'angle du marché de Bundi, un coin super sous les arbres du parc, mais à 50 cm des poubelles (sans poubelle)

 

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   Ce mémorable repas de midi à Bundi, a laissé des traces: Jean Paul puis Christine et Alain l'ont doublement rendu en liquide par le haut et par le bas ... (Alain ayant été le plus résistant mais la fatique lui a duré plus longtemps)

 

 


 

On sait aussi se lâcher: 1200 roupies (14,5 euros) pour un diner à 5 sous la citadelle de Jodhpur ...

 

 

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Et ce qui n'a pas de prix, un raid en Royal Enfield à Jodhpur, les spécialistes apprécieront...

 

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A bientôt, si notre Trésorier Payeur Général, Sir Allan Dressmaker

(alias Alain Couturier, the legendary Algoé-Proman project manager himself) 

daigne revenir de son safari à la recherche du dernier tigre du bengale,

et s'il n'a pas tout dépensé de la caisse commune dont nous lui avons confié la responsabilité ...

 

TPG

 

 



et pour ceux qui veulent faire du zèle et retrouver les bleds du rajasthan dûment répertoriés

 

 

CARTE inde pakistan noms

 


 

carte rajasthan 3

 

See you...

 

 

 

 

 

"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants; c'est l'indifférence des bons."


Martin Luther King

 

 

 

" Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir." 

 

Matisse

 


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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:30

 

 

Bundi, mercredi 20 novembre 2013,

 

 

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  POUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN OISEAU.

Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
 

 

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  placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger...
 

 

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Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
 

 

 

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  Quand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau

 

 

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Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter

 

cerf

 

 

 

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Et en vidéo...

 

 

 

 

 

 

A suivre ...

 


  Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.


Extrait de "Paroles" de Jacques Prévert 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 15:48

 

 

Jaisalmer, lundi 11 novembre 2013

 

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D'abord un Chaï, c'est un tea au masala, à 10 roupies (0,12 euro) pour débuter la journée qui va nous emmener où ?

 

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Et pourquoi pas, au hasard, à Jaisalmer au rajasthan ?

Voyons voir: Old Delhi Station, Train to Jaisalmer... facile à trouver, il suffit de suivre les voies...

Surtout ne pas s'égarer...

 

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C’est une erreur de croire que les moments décisifs d’une vie, lors desquels sa direction habituelle change pour toujours, devraient être bruyamment et crûment dramatiques, sur fonds de violents bouillonnements intérieurs.

 

 

 

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Train to Jaslamer...trouver le numéro du wagon puis celui de nos sièges couchettes...

 

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Et nous voici (bien) installés pour 18 heures de train

 

 

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Arrivée à Jaislamer le lendemain matin à 11 heures, très frais...

 

 

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Jaisalmer, ses remparts, ses vaches sacrées, ses havelis (palais de Maharadjas aux façades sculptées mais l'art de construire laisse à désirer!), ses déserts ...

 

 

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En vérité, le drame d’une expérience qui détermine la vie est souvent d’une incroyable douceur.

 


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Elle est si peu apparentée à la détonation, au jet de flamme et à l’éruption volcanique, cette expérience, qu’à l’instant où elle est vécue, elle passe souvent inaperçue.

 

 

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Quand elle déploie son effet révolutionnaire et fait en sorte qu’une vie soit plongée dans une toute nouvelle lumière et reçoive une toute nouvelle mélodie, elle procède sans bruit et dans cette merveilleuse absence de bruit réside sa noblesse particulière.

 

 

Train de nuit pour lisbonne,

Peter Bieri, né en 1944 à Berne, de son nom de plume Pascal Mercier, est un philosophe et écrivain suisse de langue allemande.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 06:16

 

 

Laurebina, 2 novembre 2013

 

N5    Nmanaslu timbre   Ntimbre- népal

 

 

 

A partir de 3000m les choses sérieuses commencent, nous quittons less lavandières de Sherpagaon, le chemin est à flanc de montagne et de nouveau les escaliers à gravir...

 

 

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Si tu veux te trouver, commence par te perdre.

 

 

 

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Tous les chemins mènent à soi.

 

 

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Marcher c'est retrouver son instinct primitif , sa place et sa vraie position , son équilibre mental et physique. C'est aller avec soi, sans autre recours que ses jambes et sa tête. Sans autre moteur que celui du coeur, celui du moral.

 

 

 

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C'est parce qu'on a peur de la vie qu'on a peur de la mort

 

 

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Nous voici au bout de la vallée de Langtang à 3900m d'altitude, face au massif du Langtang qui culmine à 7227m.

 

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Il a neigé ce matin...

 


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Tout autour les cîmes à plus de 6000...

 

 

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Puis nous redescendons un peu (2000m !) pour changer de vallée.

 

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Ici à Bamboo ...

 


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De battr' mon coeur s'est arrêté
Tout contre elle je me suis penché
Et sa beauté m'a rendu muet

 

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Et voici le groupe de trek quasi complet (13 trekkeurs, un guide, trois accompagnateurs et six porteurs)...

 

 

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Et nous remontons, pifs dans les fesses, aux lacs de Gosainkung, deux jours de marche pour atteindre les 4200m...


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Nuit en refuge mais dans le froid à 4300m puis passage du col au petit matin, au loin les Annapurnas

 

 

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Et si l'amour n'était que ça : une histoire qui s'écrit au coup par coup en alignant les déséquilibres.

 

 

Dans leurs sourires, il y a des cactus
Dans leurs ventres, il y a des cactus
Dans leur bonjour, il y a des cactus
Dans leurs cactus, il y a des cactus

 

Aïe ! aïe ! aïe !, ouille !, aïe !

Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'assoir
Dans la vie, il y a des cactus
Moi je me pique de le savoir

 

Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille !

 

1965

 

 

 

 

 

Jacques Lanzmann, 1927-2006, écrivain, scénariste et parolier français.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 17:32

Sherpagaon mercredi 23 octobre 2013

 

Nth3   Nth6

 

 

Déjà à la sortie de la vallée de Katmandu, les visages nous encouragent à monter de 1400 à 2500m d'altitude,

 

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et pour ceux qui veulent prendre des notes, voici la route ou plutôt les pîstes puis les chemins à prendre...

 

 

CARTELANGTANG2 

 

 

bien sûr nous sommes côté précipice...

 


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là nous avons quitté le goudron depuis longtemps

 

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no comment...

 

 

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après s'être trompé de piste, demi tour, la nuit est tombée, la pluie s'y est mise aussi pour arriver à plus de 2000m dans le plus beau village tamang

 

 

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que l'on découvre au petit matin, maisons serrées les unes contre les autres et toits en tuiles de bois

 


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murs en pierre sèches, façades en bois, encadrements de fenêtres en bois sculpté

 

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les familles tamang lama ou sherpa, d'origine tibétaine plus ou moins récente, vivent d'agriculture surtout

 

 

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dans la maison, le feu au milieu de la pièce principale

 

 

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le coin cuisine est bien rangé...

 

et puis nous quittons Sherpagaon,

 

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en face un autre village... perché sur une crête !

 

 

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A bientôt, le temps de monter de 2500 à 4600m...

 

 

La tolérance n'est pas une position contemplative. C'est une attitude dynamique, qui consiste à prévoir, à comprendre et à promouvoir ceux qui veulent être tolérant. 

 

La diversité des cultures est derrière nous, autour de nous et devant nous. La seule exigence que nous puissions faire valoir à son endroit (créatrice pour chaque individu des devoirs correspondants) est qu'elle se réalise sous des formes dont chacune soit une contribution à la plus grande générosité des autres. 

 

En ce siècle où l’homme s’acharne à détruire d’innombrables formes vivantes, après tant de siècles dont la richesse et la diversité constituaient de temps immémorial, le plus clair de son patrimoine, jamais sans doute, il n’a été plus nécessaire de dire, comme le font les mythes, qu’un humanisme bien ordonné, ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres avant l’amour-propre : et que même un séjour d’un ou deux millions d’années sur cette terre, puisque de toute façon il connaîtra un terme, ne saurait servir d’excuse à une espèce quelconque, fût-ce la nôtre, pour se l’approprier comme une chose et s’y conduire sans pudeur ni discrétion. 

 

 

Claude Levi Strauss, Anthropologue français (1908-2009) 

 


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